Pendant une semaine, j'ai travaillé à la scénographie de la nouvelle pièce de la Compagnie Sage, chorégraphiée par Louis Giraudeau et interprétée par lui-même, Eva André et Alexandra Faget (avec le soutien d'Inès André). Avec ces quelques images, plongez dans sa genèse.​​​​​​​

Avant-propos de Louis Giraudeau :
« L'étrangeté de cette maison ne m'est apparu que bien des années plus tard. Je regardais au loin entre ses ruines, ces terres arides qui m'avaient cultivé. Était-ce là tout ce temps ? Comment n'avais-je pas vu quelque chose de si évident ? Cette maison, pour moi, était simplement l'endroit où j'existais. Je connaissais des histoires sur cette idée de « foyer » et les descriptions se montraient toujours si chaleureuses. Mais cette maison, ma maison, semble dépourvue d'atmosphère et de passion.
C'est cette ataraxie dans laquelle mon esprit aime se perdre. L'espoir de découvrir ce qu'il se trouve au-delà du trou béant de la porte s'est éveillé à nouveau en moi. Je crois avoir parcouru ce désert en long en large et en travers pourtant, je ne me suis jamais levé. Suis-je en train de rêver ? Je veux marcher sur la ligne de l'horizon, là où mes yeux errent. Il n'y a jamais eu de toit ou de fenêtre pour m'enfermer à l'intérieur. Mais je ne suis pas le seul à vivre ici. Et je dois faire un choix. Les oiseaux volent en cercle au-dessus de ma tête. Ça y est, le temps s'est évadé. »
« Vulture's House » plonge dans un univers à la fois familier et imaginaire. Entre le rêve et le cauchemar, le corps et l'esprit, l'illusion et la réalité, une maison atypique qui pose une question. Que faire de ses émotions ? Les trois danseurs y incarnent des réponses possibles, des sentiments, d'autres interrogations, tout en essayant de trouver une harmonie viscérale dans ce lieu de cohabitation.
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